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Sente ou Gote, Exemple
Lorsqu'on découvre les notions de sente et gote, on peut être porté à croire qu'il faut lutter pour conserver le sente à tout prix. Ce n'est pas tout à fait exact. Bien sûr, à toutes autres chose égales, il est plus intéressant de choisir une séquence sente qu'une séquence gote. Mais dans bien des situations, on a le choix entre un coup sente ou un coup gote qui donnent des résultats sensiblement différents. Voyons cela sur un exemple de joseki.
Ce joseki est joué lorsque blanc fait tenuki en réponse à la pince noire . Blanc doit après ajouter un coup pour vivre dans le coin.
Le coup vit en gote. La forme noire possède un défaut en a, et blanc essaiera d'exploiter cette coupe plus tard dans la partie.
Blanc peut aussi faire atari avec pour vivre en sente. Après , blanc est vivant dans le coin car ralentit la progression de noir. On remarquera cependant que noir n'a plus le défaut qu'il avait dans la séquence précédente.
Noir peut ensuite construire une grande force? en sente, et a encore à sa disposition les coups a et b en sente. La coupe évoquée plus haut a vraiment complètement disparu dans ce cas. En conséquence, la descente en en gote du premier diagramme est considérée comme le coup propre? dans cette situation. Faire atari pour être sente est rarement joué. En conclusion, sente et gote sont des termes techniques décrivant la notion d'initiative locale et ne doivent pas être pris en un sens trop psychologique (positif pour sente, négatif pour gote). Il n'est que naturel que dans une partie, l'initiative passe alternativement d'un joueur à l'autre. On ne peut pas la conserver tout le temps. Dernière modification de Sente ou Gote, Exemple par Phenomene le 15 janvier 2004 - 16:33
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